dimanche 31 août 2008

Report du sondage n°2

Le deuxième sondage est terminé !

A la question : "Est-ce que je me cogne souvent sur les portes basses, ou fais-je assez attention ?
", vous avez répondu :
- Oui, je suis sûr que tu te cognes ! - à 64% (16 voix)
- Non, on te sait étourdi, mais pas sur ce genre de choses - à 12% (3 voix)
- J'en sais rien et cette question est nulle de toute façon - à 24% (6 voix) (Bouh les vilains...)

Bravo à vous, car la réponse était effectivement "Oui [...]"



Le Sondage n°3 est fin prêt et disponible à votre droite !
"Combien y a t'il de type de poubelle dans ma guest house en ce qui concerne le recyclage des déchets ?"

A vos souris !

Anecdotes, facéties & autres péripéties, 2e partie

Et voilà sans plus tarder le deuxième volet de nos aventures anecdotiques !

- J'ai déjà ressenti deux mini-tremblements de terre ! Un tout seul, et l'autre en compagnie de John. Au début, je me dit "C'est bizarre quand même, mon voisin du d'ssus met sa sono vachement fort quand même!" Mais quand les murs ont tremblés, je me suis dit que ce n'était peut-être pas de sa faute...

- Contrairement à ce que j'ai pu voir jusqu'à présent dans n'importe quelle ville d'Europe, à Tokyo, on respecte les files dans les escalators ! Tout le monde se mettant à gauche est statique, mais ceux empruntant la file de droite marche... Et je n'ai pas encore vu une seule personne se planter sur la file de droite.

- Les parapluies, parlons-en ! Si la mode est au parapluie transparant, ils les sortent par n'importe quel temps. Quand il y a de la pluie, on dira que c'est normal, mais ils sont aussi légion à le déployer en cas de grand soleil (bon, que les filles dans ce dernier cas, sûrement contre le bronzage...)

- Deux stars sont omniprésentes à Shibuya : Cameron Diaz et Avril Lavigne. Si on voit la première posée sur des dizaines d'affiches pour différentes marque de luxe, la seconde est toujours en train d'crier dans les écrans géants de la place centrale.

- Je sais qu'ici, c'est les prénoms européens qui paraissent bizarre, mais tout de même... :
L'école de japonais où je suis à réussi à déformer mon nom en "Flaugn" :/
En parlant de ça, j'ai commencé mes cours Mercredi dernier. Je suis dans la classe débutant, mais je la prend en cours car ils ont commencé il y a deux mois. Et ils ont déjà un très bon niveau ! Non content d'avoir énormément de vocabulaire et d'écrire plus de 150 Kenjis, ils lisent aussi très vite et parle fluidement. Je vais devoir bosser si je veux rester dans la course...
On apprend 6 Kenjis par jour.
L'horaire : du lundi au vendredi, 13:00 - 16:50

- Et le dernier point pour les fans de Go ! J'ai découvert sur ce site un blog consacré aux nouvelles du Go internationales.
Voici le lien : http://go-news.blogspot.com/

lundi 25 août 2008

L'Oza à la Nihon Kiin !


La Nihon Kiin... Colosse urbain, ventre rempli de combattants de tout bords, bâtiment imposant à la blancheur aussi pure qu'est le bruit des pierres de verre et d'ardoise résonnant sur les lourds gobans en bois s'y abritant.
Mecque des joueurs de Go.

C'est dans ce lieu sacré que se tient l'Oza, tournoi à la réputation mondiale.
Un tournoi professionnel rare, car la porte y est ouverte aux amateurs, de façon toutefois extrêmement restrictive : les trois gagnants de la Toyota Denso Cup y gagne l'accès.

Cette année, il s'agit de :
- Alexander Dinerchtein, professionnel russe 3eDan.
- Cristian Pop, amateur roumain 7eDan
- Ilja Shikshin, amateur russe 7eDan

Les parties du 2e tour étaient en cours, et toutes retransmises sur des écrans dans une grande salle, où Takemiya 9D commentait les parties à tour de rôle.

J'ai pu parlé quelques instants avec A. Dinerchtein, en médaillon.
Il paraissait perdu dans ses pensées, et j'en ai compris la raison quand il est remonté pour continuer sa partie... Il prenait juste une pause en se promenant !

mardi 19 août 2008

Anecdotes, facéties & autres péripéties, 1ère partie

Ôhayoo minnasan !

J'ai quelques détails à raconter, n'ayant pas de point commun entre eux, et n'étant assez conséquent pour mériter un article à part entière.
Je lance donc la 1ère partie d'une suite d'articles consacrée à des petites précisions, détails ou autre incongruité.
Il n'y a rien là-dedans qui concerne le Go, donc si c'est là votre intérêt, passez votre chemin ! (Mais revenez plus tard, on y reviendra, promis! =D )

- Un fait étonnant : lorsqu'ils sont malades, les japonais se vêtent d'un masque anti-bactérien, pour ne pas transmettre leurs virus au premier venant, ce qui est vite arrivé dans la promiscuité de la capitale...
Cela étonne au début, puis on s'y habitue vite... Un réflexe sanitaire qu'il serait pratique de copier en Europe !



Une petite anecdote sur le sujet : musant de ci de là au coeur de la brûlante Shibuya, je vis une jeune fille, vêtu comme tant d'autres de manière très sophistiquée (mini-jupe, froufrous et tout le reste), ayant toutefois un trait particulier : elle portait un masque ! Ce qui jurait évidemment avec tout le reste de sa tenue. Comme quoi, la santé c'est sacré !

- Les repas sont vraiment peu cher... Je reviens d'ailleurs à l'instant d'un combini store (magasins toujours ouvert) où j'ai acheté 8 sushis, et 4 boissons 500 mL pour 8 CHF ! Et on peut facilement manger à midi pour 5 CHF.

- En revanche, les transports sont très cher ! Il faut savoir qu'au Japon, les métros sont privatisés, ce qui rend les abonnements pratiquement impossibles. Heureusement, la Suica est passe-partout, et une fois rechargée, elle nous emmène où bon nous semble, si on y met le prix.
Il existe un seul type d'abonnement, le Teiki, qui dure 1, 3, ou 6 mois, et qui rend gratuit le trajet d'un point à un autre seulement. Point d'abonnement globale.

- Je suis installé dans ma chambre, et elle est très sympa. Plus petite que les photos le laissent supposer, mais assez grande pour moi. J'ai aussi rencontré 3 personnes de la guest house, donc un couple très sympa, qui vont aussi rester un an ! (et ils ne sont pas là depuis longtemps, donc on va faire copain-copain).

- Les japonais ne sont pas aussi petit que la rumeur populaire le laisse entendre. Moi-même, mesurant tout de même 1m86, ne me considère comme le géant dans la ville des Minimoys. Il est vrai en revanche qu'il y a quand même des personnes très très petites... Mais on a de tout !

- Quelle rapidité de language ! Je ne comprends rien, et suis totalement perdu de ce côté. Je suppose qu'ils disent des mots que je connais, mais tout est dit à une telle vitesse que je n'ai pas le temps de comprendre quoi que ce soit.

- Quelle hospitalité... Vous rentrez dans un magasin, et c'est tout le personnel qui vous hurlera "Irashaimasseeeeeee!" (Bienvenueeeee!). Toujours souriant, parlant avec un entousiasme débordant, soyez sûr qu'en claquant la porte, une dizaine de voix venue d'on ne sait où vous lanceront "Arigatooo gozaimasuuuu!" (Merciii beaucoupppp!).
Comme le dirait si bien Pascal Obispo : "Ce peuple est merveilleux"

- On se croirait en Provence dans mon quartier, Yukigaya ! Tant de criquet, ou je-ne-sais-quelle-petite-bête, chantant et sifflant à toute heure...

Succédané de la Vie : le Nikon D40 !


Un an au Japon, c'est long, et rempli de visions fantasmagoriques à la fois. Il infère de ceci qu'un appareil photo serait nécessaire pour ne pas rentrer bredouille d'images à la maison, et ceci couplé au fait que je n'en possédais pas encore, l'occasion était trop belle pour m'élancer tête la première dans le monde des images.

Acquisition d'un Nikon D40, donc, photo en incipit.

Ne maitrisant malheureusement ni l'art subtil et élégant de la photographie et de la capture d'images, ni la connaissance technique de ce genre d'ustensile, j'ai en revanche dans mon camp un atout considérable : le sieur Franky, photographe de renom, qui m'aidera à apprendre les bases de cette science si délicate.

Et c'est en prosélyte de la photographie que je termine cet article.

lundi 18 août 2008

Report du sondage n°1

Le premier sondage est terminé !

A la question : "Quel temps fera t'il demain ?" vous avez répondu :
- Oui, à 61% (11 voix)
- Non, à 38% (7 voix)

Malgré une victoire assez conséquente du "Oui", le "Non" a fait une belle remontée en fin de parcours, car avant son premier point, il avait déjà 6 "Oui" de retard !

Un belle affrontement, donc.




Le Sondage n°2 est fin prêt et disponible à votre droite !
"Est-ce que je me cogne souvent sur les portes basses, ou fais-je assez attention ?"

A vos souris !

Affrontements sanglants au pays des samouraïs et des Games Cubes

Humant à plein poumon l'air aseptisé de l'Hotel New Otani, Kobayashi senseï vint me voir, et me tint à peu près ce langage : "Vois-tu le gentilhomme, ci-contre ? Il se nomme André*, et fut un ex-top inseï de la classe A. Il avait le niveau pour passer professionnel, mais il a souhaité se retirer du monde du Go, afin de poursuivre ses études."
* prénom fictif, Ndlr

Suite logique, une partie se lance. Face au Champion arborant les couleurs de l'écurie Nihon kiin, le sieur Flavien dispose 3 pierres de handicap. La partie commencera par une erreur de lecture de notre cher sus-nommé, ce qui lui vaudra un retard assez conséquent à rattraper. Attaquant par la suite tant bien que mal un groupe laissé en jachère par son ami japonais, F. ne saura renverser la vapeur, et dans le combat de dragons qui suivra, ce n'est pas le sien qui sonnera l'hallali.

Moult blessures sanguinolantes entaillants son corps, mais pas pour autant tout à fait mort, le gaijin (Terme pour qualifier les étrangers arrivant au Japon (c'est-à-dire moi)) se relève, pour se voir attribuer derechef un autre adversaire : Michel*, président du club de Go d'une université très prestigieuse de Tokyo.
* prénom fictif, Ndlr

Le combat débute, à égalité. Partie passionnante s'il en est, animée et pleine de batailles, c'est sans regret que Flavien devra s'incliner une fois de plus face aux seigneurs locaux (un seigneur parlant anglais qui plus est, cela est rare!)




Deux nuits plus tard, et voici le preux Flavien, prince sans principauté qui foule de sa sandale le tombeau des Rois (copyright "Donjon") remontant en selle. Il se rend sans détour à la Nihon Kiin, et paye une modeste somme pour pouvoir y jouer. Là-bas, au milieu des gobans et des chaises, règne un tournoi permanent, voyant des cinquantaines de personnes s'affronter sous le regard attendri des organisateurs.
Pour l'inscription, dire son niveau est nécessaire, et c'est par esprit de challenge et connaissant le système légérement lâche du classement nippon que notre héros annonce haut et fort : 2 Dan !

Première partie : Un américain 3Dan ! En fin de parcours à Tokyo... Et c'est au terme d'une lutte pas très acharnée que l'affrontement Suisse VS America se soldera par une victoire du fromage et des montres par 27 points d'écart !

"Continuons sur cette lancée", pensais-je.
Trois autres partie suivront : 3 victoires aussi ! De quoi se remonter le moral, surtout après les doutes qui m'assaillent chaque minute concernant mon niveau...

Petite Anecdote :

Durant une partie de chauffe que John et moi jouions avant de nous lancer dans le tournoi permanent, 2 inseïs sont venus jouer à côté de nous. Tout petit, mais jouant à une rapidité fulgurante. Ce qui fait le plus mal au moral, c'est que rapidité est accompagné d'efficacité chez eux.
Si ils ne sont pas de la classe C ou mieux, je ne me prédis pas un brillant avenir ! :/

samedi 16 août 2008

A propos des Inseïs...

Aujourd'hui, nous avons rencontré Kobayashi sensei pour la première fois à Tokyo, au sein de l'Hôtel New Otani, où elle y tient le club de go. Nous y avons rencontré le 3e inseï étranger de l'année, un allemand répondant au doux nom de David Seibt.

Après de chaleureuses retrouvailles, où poignés de mains viriles et bises s'entrelacaient (ironie, quand tu nous tiens...), nous avons été confrontés à deux jeunes pousses du Go. Première partie contre un 5kyu à 5 pierres : une victoire de 16 points !
Tandis que je souffle de ce premier affrontement, une petit fille au sourire angélique vient palabrer avec moi : Kobayashi sensei m'explique qu'elle me défie à 13 pierres. Deuxième partie, contre une je-ne-sais-pas-son-niveau, remporté de 74 points.

Je savoure paisiblement ces deux succès, étant conscient de la série de défaites que je m'apprête à avoir lors de ma prochaine rentrée dans la ligue des Inseïs...




Puis vint l'après-midi. Rendez-vous à la Nihon Kiin, la fédération japonaise de Go. Kobayashi sensei nous introduit à quelques personnes, puit nous montons au 6e étage, où se tient un go meeting mené par le sieur Kenmochi (voir article précédant), dans une salle couverte de tatamis, avec un goban au milieu et quelques qidams autour.
Dans la salle, trois inseïs de la classe A (Explication des classes plus loin...), un professionnel 6D et Kenmochi, 7D.

Nous y resterons 5 heures de suite, assis en tailleur ou sur les genoux (inutile de dire que j'alternais les positions, car mine de rien, faut y être habitué ! ), à regarder les inseïs montrer leur partie et se la faire commenter par Kenmochi sensei.
Plus tard viendra O Meien, 9D (le plus haut niveau professionnel), une figure du monde du go dont je connaissais le nom déjà à Genève. Il me proposera même quelques biscuits, avec une bonhomie étonnante. Viendront aussi un 7D dont j'ignore le nom, et un autre inseï de la classe A.

Toute la conférérence était en japonais exclusivement, et je vous avoue qu'à part quelques mots par ci par là, je n'ai plutôt rien compris. Kenmochi sensei ne parle d'ailleurs que 2-3 mots d'anglais. Je commence à réaliser le travail de titan qui m'attend.




Inseï : explication.

Les parties se jouent le Samedi et le Dimanche. Elles débutent à 9h30, mais il est conseillé d'y être à 9h10 (et j'ai bien l'impression que conseillé veut dire obligatoire ici). Je commencerai le 6 septembre.

Il y a 7 classes, allant de A à G. Quiconque devient Inseï commence par être dans la classe G. Chaque mois, un certain nombre de personnes montent de classe et d'autres descendent.

Classe A : 10 personnes, 18 partie par mois.
3 échanges entre la classe A et la classe B chaque mois.
Classe B : 10 personnes, 18 partie par mois.
3 échanges entre la classe B et la classe C chaque mois.
Classe C : 12 personnes, 22 partie par mois.
4 échanges entre la classe C et la classe D chaque mois.
Classe D : 14 personnes, 26 partie par mois.
4 échanges entre la classe D et la classe E chaque mois.
Classe E : 16 personnes, 30 partie par mois.
5 échanges entre la classe E et la classe F chaque mois.
Classe F : 16 personnes, 30 partie par mois.
5 échanges entre la classe F et la classe G chaque mois.
Classe G : nombre illimité de personnes, 32 partie par mois.

Concernant la force de chaque classe, Kobayashi sensei m'a dit que pour quelqu'un faisant partie des meilleurs européens, rester dans la classe C est dur. Et qu'atteindre la classe D serait déjà merveilleux ("wonderful").

Mon senseï à la Nihon Kiin : l'allègre Jyo Kenmochi

Jyo (ou Joe) Kenmochi, 7 Dan Pro et connaissance de Chizu Kobayashi, est la personne en charge de John et moi en tant qu'Inseï. En effet, cette dernière ne vivant à Tokyo, elle ne pouvait prendre cette responsabilité.

J'avais déjà rencontré le personnage à Vienne, lors d'un congrès sur le go auquel m'avait gentillement convié Madame Kobayashi.

Il est joyeux, plein de vie, souvent hilare, et ne mâche pas ses mots. Japonais atypique, il n'hésite pas à crier sur un de ses élèves ayant commis une faute grave "BAKA !" (= idiot), de manière affectueuse, toujours.

Parlons Suica !


La Suica, la voici, la voilà. Fantastique, cette petite carte rechargeable est pratique et usité. Très pratique et très usité.
Elle permet de prendre le Métro rapidement (sans acheter de ticket à chaque fois) mais surtout, on peut l'utiliser ailleurs !
Par exemple, acheter une boisson dans un distributeur, ou encore acheter un sandwitch dans un combini store... (magasins ouvrant 24h/24, 7j/7)


Premières impressions...

Le pied foulant le tarmac de Narita, aéroport situé à l'est de Tokyo, à 07:55 du matin heure locale (7 heures de décalage avec la France et la Suisse), voici le duo John Walch - Flavien Aubelle arrivant enfin au bout d'un long périple de 14 heures de voyage.

N'ayant pas dormi dans l'avion, c'est avec une nuit blanche et pas très frais que débarquent nos deux joyeux lurons au pied du Japon, pays des sushis et du riz. (comment ça, je suis cliché ?)

Vous épargnant quelques cinglants détails sur notre première journée, composé principalement de la recherche de la guest house de John sous une chaleur accablante de plus de 30 degrés avec des valises au poids Kafkaïen (je sais que ça ne veut pas dire grand-chose, mais le mot kafkaïen est tellement cool, je devais bien le placer quelque part), je vais vous livrer mes premières impressions (les plus malins d'entres vous ayant retenu le titre de l'article savant que j'allais en arriver là).

Grouillant de monde, extravagance, buildings gigantesques, mini-jupes, repas à 3 francs, respect, technologie et oppressant de chaleur.

Voilà, les mots sont lancés. Le plus étonnant est, en mon sens, le côtoiement d'une facade technologique très poussée (buildings immenses, écrans géants, gadgets à tout va) et de certains lieux respirant le calme et la simplicité.



A votre gauche, Shibuya, quartier très vivant avec en son centre le plus grand carrefour piétonnier du monde.

Dans cette place trône la statue d'Hachikô, chien célébre pour avoir attendu son maître devant la gare de Shibuya comme à son habitude durant 10 ans après sa mort d'une crise cardiaque.

Une chose remarquable (dans les deux sens du terme) est la gentillesse et la politesse des japonais. On m'a toujours dit que les japonais étaient plutôt gentil par devant, et xénophobe par derrière, et bien pour l'instant ça me va très bien, et je n'ai aucune raison de me plaindre.



Joueurs de Pachinkos.
De nombreuses salles d'arcades, sur plusieurs étages souvent, agrémentent l'esprit de Tokyo, avec des jeux aussi divers que variés.
Néons lumineux, tenancier criard, rien n'est de trop pour appâter le chaland.

Autre point : on est en été, ça se ressent, et ça se voit. Il fait très chaud, très lourd. Dès 7 heures, ça tappe fort (plus tôt, je ne sais pas encore, je n'étais pas debout).

Transition vers le côté vêtement. L'extravagance est de rigueur, et je pense que je verrai une femme d'1m90 affublé d'oreilles de lapin, et vêtue d'un tablier blanc sur une robe rose, violette, et vert aux froufrous multiples, que je ne détournerais même pas les yeux de ma route.
Niveau femme, c'est la provocation qui remporte la palme.


Je met une photo pour les yeux, et encore, la mini-jupe exposé ici est trois voire quatre fois plus longue à ce que l'on peut voire habituellement...

dimanche 10 août 2008

Chambre 102, Yukigaya Otsuka 5


Mon logement & Tokyo


Au Japon, je vivrais dans une guest house, maison conçue spécialement pour des colocations d'étrangers au pays du Soleil Levant. J'ai choisi la chaine "Sakura House", qui compte des centaines d'appartements à Tokyo.



Ma guest house, Yukigaya Otsuka 5, se situe au Sud de Tokyo.
Vous la voyez ci-contre, c'est celle entouré d'un petit cercle rouge... (vous pouvez cliquer pour agrandir)

Toutes les autres fleurs, ce sont les autres guest house/appartement de "Sakura House". Autant dire qu'ils sont présents.



L'extérieur et le plan





La voici ! Environnement champêtre prêtant à la poésie et à la rêverie, n'est-ce pas ?










Le plan de la maison. J'occupe la chambre 102, idéalement placé près de la cuisine, au cas où mon ventre crierait famine !



Les commodités





Ma chambre


Ma chambre, la voici, la voilà. Couverte de tatamis (ce que je souhaitais), elle paraît lumineuse et empreinte de sérénité.

Sa taille ? Huit tatamis. Ce qui correspond à 12,96 mètres carrés.
Une chambre plutôt grande, donc, ce qui compense son éloignement du centre de Tokyo.

Je l'occuperai à partir du 20 août. Arrivant le 14, je dormirai 6 nuits dans la guest house de mon ami John Walch, située à quelques minutes à pieds de la mienne.

La Wifi sera disponible dans la maison.

Situé à "Minami Yukigaya, Ota-ku", ma guest house est à 3 minutes à pieds de la station "Yukigaya Otsuka station, Tokyu Ikegami line".

Mon senseï : Chizu Kobayashi


Senseï est un terme japonais signifiant approximativement "Maître".
Chizu Kobayashi, professionelle japonaise de Go 5e dan, est une personne très charmante et qui fait tout son possible pour développer le Go en Europe.
Elle a notamment déjà aidé quelques européens à devenir Inseï.

Je l'ai rencontrée à Genève, ville où elle a vécu durant quelques temps, avant de s'installer à Vienne où elle réside encore au moment où j'écris ces lignes.

Fantastique !















Voilà, un blog, c'est merveilleux, on peut y écrire, poster des photos/vidéos, et même communiquer via des commentaires... Je ne pouvais me priver de ce formidable outil pour mon voyage d'un an à Tokyo.

Le but principal est, je le rappelle, d'étudier le Go au sein des Inseïs, nom donné aux Japonais qui étudient le jeu de go pour devenir des joueurs professionnels.

Evidemment, l'étude du Japonais sera une autre de mes priorités, et je ne délaisserai pas pour autant la Magie et l'Informatique.