lundi 27 juillet 2009

53e et 54e journées : Insei, c'est fini !

Et voilà. Le dernier Week-End est passé.
Je finirais sur un 4/8.
Comme chaque événement assez important qui se finit du jour au lendemain, je ne réalise pas encore. Je me lèverai sans doute à 7 heures mardi prochain...

Ce fut donc une expérience bien ardue, toutefois intéressante, et je garderais longtemps en mémoire tous les visages de ces jeunes Inseis. Les adieux ont été déchirants et larmoyants, mais qui sait, peut-être qu'à ma prochaine visite au Japon je les verrais traîner dans un couloir, et nous jouerons une partie sur un proche Goban.

Je vous laisse comme ceci pour le moment ; je continue ce blog jusqu'à ce que je parte, j'aurais sans doute l'occasion d'écrire deux ou trois articles de plus, et ferait de toute façon un article conclusion pour clore le tout vers la fin.





Agression dans le bus (détournement)

vendredi 24 juillet 2009

Report du sondage n°12 : du jéhovisme


[Partie 1/2] Combien de personnes Dieu aurait-il tué ? (dans la bible)




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[Partie 2/2] Combien de personnes Satan aurait-il tué ?







Vous avez fait mouche aux deux sondages (faut dire, avec ce genre de question on se doute bien que la réponse est la moins logique).

Pourquoi ces interrogations pour le moins saugrenue ?
Cela pour introduire un site qui m'a fait bien rire, une sorte de réflexion sur la bible de manière humoristique, avec comme objectif de fond de contre-argumenter le Jéhovisme.
Mes mots serviraient à peu de choses, alors je vous laisse découvrir tout cela par vous-même :

- http://www.viaveritas.fr/
- et pour l'article sur lequel le sondage portait en particulier : ici

(le site semble avoir quelques difficultés techniques au moment où je poste cet article, cela partira sûrement rapidement).

lundi 20 juillet 2009

51e et 52e journées

Un week-end qui sort du lot, avec 5 victoires sur 8.
Mon avant-dernier en tant qu'Insei. La fin se rapproche à vitesse grand V.

Il fait chaud.

Les cafards envahissent de plus en plus ma chambre, mais j'ai maintenant une technique, qui comprend beaucoup d'agilité et un bol à soupe, une feuille de papier et du scotch, mais je vous épargne les détails.
Sachez juste qu'après avoir passé une nuit enfermé dans le noir totale, je les libère au matin par ma fenêtre.

Les moustiques sont aussi kyrielles, malheureusement, eux sont trop agiles et résistants pour moi.

vendredi 17 juillet 2009

Fujisan

Vous l'attendiez tous, le voici, le voilà, l'article sur le Mont Fuji, ou Fujisan.
N'ayant plus de place pour mettre des photos sous mon espace Picasa, je me suis tourné vers un nouveau site de stockage de photos en lignes, Joomeo. Diaporama disponible cette fois-ci en fin d'article.

Laissons là les détails techniques, et revenons à nos moutons (ou plutôt à notre montagne).
Avec pour compagnon Vincent, et pour défi de monter le Mont Fuji en tongs, nous voilà un lundi en début d'après-midi à partir de nos guest houses respectives, afin d'aller flâner dans quelques magasins pour acheter les dernières babioles manquantes nécessaires.
Le plan était simple : prendre un bus vers 19h30 à Shinjuku arrivant vers 22h00 au pied du Mont Fuji, pour une ascension de folie durant la nuit avec comme objectif d'arriver au sommet situé à 3 776 mètres d'altitude avant l'aurore, pour pouvoir jouir pleinement du lever du soleil.

Nous achetons donc l'équipement nécessaire (notamment deux lampes torches (ou flash light comme dirait une amie canadienne faite en cours de route)), engloutissons un Yoshinoya, et grimpons dans le bus.

Nous voilà enfin au pied du Fujisan. Nous nous équipons, déchirons des chaussettes pour enfiler nos tongs, enfilons nos manteaux, serrons nos sacs.
A peine le temps de faire amis-amies avec une américaine et une coréenne habitant toutes deux à San Francisco (au Japon pour une semaine de vacance) que nous voici partis, en compagnie de ces dernières, pour la montée.

Tout va bien, au début, les tongs ne posent pas de réels problèmes.
Je vous épargnerais les 7-8h de montées, assez répétitives, pour ne vous en donner que les rebondissements, les moments forts et les péripéties, ce qui fera sans doute de brusques changements, et peu de transitions, mais tant pis.

A un quart de montée environ, les contrôles apparaissent, et deux gus qui montent en tongs, ça se remarque. Entre les interventions des policiers plantés ici pour surveiller, et entre le fait que ça ne rigole plus, et qu'il faut véritablement escalader la montagne, marchant sur des roches escarpés et sauvages, Vincent et moi-même devons malheureusement abandonner notre tentative d'exploit en tongs, et chaussons des souliers corrects apportés au cas-où.

Nous perdrons nos amies au bout de 3-4h de montée, étant trop fatiguées pour poursuivre, et voulant se reposer pour une demi-heure ou plus dans l'un des refuges qui parsèment le parcours.
Car oui, il y a plusieurs refuges tout au long de l'ascension, avec des ravitaillements hors de prix, et des chambres pour se reposer.

Le soleil se lèvera à 4h30 du matin, et lorsque nous l'observerons, il nous restera encore quelques heures avant l'arrivé au top...
La fatigue va vite se faire sentir. L'oxygène se fera plus rare, l'air plus froid et plus mordant, les jambes plus molles. Monter, monter. Peu de pauses sont permises, car il suffit d'un arrêt de quelques minutes, et la chaleur de l'effort s'en va bien vite, laissant le froid des hauteurs prendre possession des moindres parcelles de notre corps.
A force de se rapprocher du sommet, nous voyons de plus en plus de japonais exténués, certains se reposant pour de longues durées, d'autres vomissant sur le bas-côté...
Persévérance, persévérance.

Nous finirons par vaincre le Mont Fuji, arrivant à son sommet, l'entrée étant marquée par deux statues de lions et un Torii en bois, dans les fentes duquels sont introduites de nombreuses pièces.

Le faîte. Exténués, épuisés. Quelques stalactictes.
Nous avalons quelques bonnes dizaines de minutes de repos, jetons un oeil sur l'immense cratère du Mont Fuji (qui est un volcan considéré comme actif, rappelons-le), et nous voilà repartis pour la descente.

L'enfer.
Pendant plusieurs heures, la descente n'est qu'un zigzag perpétuellement identique. Droite... Gauche... Droite... Gauche... De plus, elle est très inclinée, et nos mollets doivent donc fournir moults efforts. Pas de repos, donc.
Peu à peu, nous quittons le froid pour le chaud.

Nous finirons en fin de parcours par arriver dans une ambiance enfin différente, des arbres nous entourant de toutes part. Nous arriverons à la ville vers les 11h00 du matin, fourbus et courbus.



Pour l'after, nous sommes allés dans un onsen, histoire de se laver et de se détendre, avant de prendre le bus du retour pour la technologique et électronique Tokyo.


Je garderai de cette ascension comme souvenirs éphémères un nez et des mains brûlés par le soleil, ainsi que des muscles fatigués. Comme souvenirs durables une expérience physique parmi les plus durs que j'ai jamais eu à traverser, de très beaux paysages, un cratère immense et vertigineux, une descente zig-zag horrible et douloureuse, un sentiment d'exploit accompli - même sans tongs! -



lundi 13 juillet 2009

49e et 50e journées

2/8

Je m'en pars maintenant grimper le Mont Fuji.

J'aimerais étoffer un peu plus cet article bien vide, mais je dois me préparer maintenant, et je reviens demain dans l'après-midi, je me contente juste de vous donner le score en passage éclair.

jeudi 9 juillet 2009

Anecdotes, facéties & autres péripéties, 5e partie

Bonjour, c'est moi, Casimir, le monstre gentil.

La fin approche. Le bruit de l'avion se fait entendre, et le poids de la valise se fait sentir.
Alors que je me rendis à cet effet au QG de Sakura Guest House pour payer ma dernière session de loyer, que j'eus donné mes ordres au quidam qui m'accueillit, je me laissais flâner, écoutant la radio qui passait dans la salle.
Un homme y annonçait la sortie d'un livre, avec le titre suivant (approximatif, je ne m'en souviens plus, mais l'idée est là) : Techniques pour prendre une place dans le métro.

En effet, ces derniers étant souvent bondés, notamment aux heures de pointes (j'ai d'ailleurs l'impression qu'il y a plus d'heures de pointes que d'heures normal...), un japonais a eu l'idée de sortir un livre sur le sujet des places assises, problème sérieux auquel est confronté de nombreuses personnes.
Les combats et les courses sont souvent rudes pour s'en emparer d'une, alors, le livre donne quelques astuces pour repérer ceux qui vont bientôt se lever, afin de vite se positionner en face d'eux, pour pouvoir se jeter férocement sur la place libéré une fois la personne levé.

Voici quelques exemples d'attitudes de quelqu'un sur le point de partir qui furent donnés, que je vous livre ici précieusement, en espérant que vous utiliserez ces fabuleuses techniques d'espionnage en Europe :

- Décroiser bras ou jambes.
- Éteindre son portable (le fermer alors qu'on faisait quelque chose avec)
- Allumer, préparer, son iPod
- Remettre en place ses habits ou se recoiffer.
- Chercher des yeux en l'air une poignée pour s'accrocher




Côté Go, Kobayashi est de nouveau à Tokyo, et pour un long moment, mes mondanités ont donc reprises.
J'ai notamment dîné avec la femme de Yoda Norimoto, qui m'a conté quelques croustillantes anecdotes.
Ils ont deux jeunes fils (moins de 10 ans). Et il paraitrait qu'à l'école japonaise d'entre 6 et 11 ans, il existe une règle qui fait que les enfants doivent se rendre tout seul à l'école, sans leurs parents (le genre de règle qui vont montre à quel point la Sécurité est importante ici...). Elle me dit aussi qu'inquiète, de nombreuses mères suivent leurs enfants de loin, et qu'elle en faisait partie.

Ils seraient dans une école internationale, afin d'apprendre l'anglais. Tout jeunes, ils ont donc parfois du mal et confondent des mots entre le japonais et l'anglais. Comme petite histoire sur ce propos, à un matsuri (fête, festival japonais), certains hommes portent une palanquin en criant "Washooooo", une onomatopée pour se donner de la force !
Ses enfants ont compris "Wash your eye", et ont commencé à se frotter un oeil...
Il m'a été proposé d'aller donner un cours de Go en Anglais aux-dits enfants, pour leur faire pratiquer les deux... L'idée d'aller enseigner le Go au fils de Yoda Norimoto 9d (un des plus forts joueurs du Japon) m'intimide grandement...

Je pense vous avoir déjà dit que j'avais un couple de Belges à la guest house, dont l'homme est un photographe ? Si non, vous voilà avertis. Quoi qu'il en soit, je vous dit ça car j'ai appris qu'un de ses appareils valait... 10 000 euros ! De quoi trembler à chaque fois qu'on prend la bête au-dehors...

Voici 5 photos de l'animal, avec son propriétaire :












Côté festivité, je suis allé à la soirée d'un ami qui finalisait sa demande en mariage.
Je n'ai pas très bien compris, mais apparemment, il lui avait déjà demandé, elle a dit oui, mais pour la remise de la bague il fallait le faire devant copains/copines... Je ne suis pas sûr d'avoir tout bien saisi, ils sont fous ces japonais.





"Veux-tu m'épouser ?"



" Toi ?? Ah, ah, ah ! "



"J'vais t'balancer par la balustrade tu vas voir sal*pe !"





Bon, on va finir cet article en beauté avec quelques petites annonces d'un magazine japonais :

- "Ever wanted to be filmed ?
Polite, friendly French guy seeking couples who would like to be filmed having sex. Your privacy 100% assured. This is for my personal fun only."

- "Seeking my loving slave.
White male seeks very submissive, always-horny JF who craves a master to love and obey for serious, long-term relationship. Serious only. Age, looks unimportant."

- "Slim, slender, skinny ?
English businessman, 44, seeks skinny and passionate girl who wants to feel his strong hands around her little waist..."

dimanche 5 juillet 2009

47e et 48e journées

8/8

Ok ça va j'déconne. En vérité 3/8.
Alors assez fou ce Week-end, à noter que j'ai perdu contre les deux plus faibles de la classe, avec des Flaviens sans nom, et par conséquent que si j'avais réussi à tenir la barre, j'aurais peut-être pu avoir 5/8, ce qui aurait été un score sans précédent (il me semble?) et enfin combler Grégoire, mais que voulez-vous...

La petite anecdote, c'est un petit nouveau de 10 ans, tout petit petit, qui joue à une vitesse folle... et qui ressort de son week-end avec 7/8. Et là où ça devient fou, c'est que sa défaite, et bien, c'est contre Flavien Aubelle.
Il a sans doute été impressionné par ma carrure d'athlète ou mes cris de guerrier.

Comme je vous l'avais dit précédemment, le couple belge a levé les voiles vers d'autres horizons, ce qui fait qu'il nous avait laissé le soin de prendre en charge à leur place un colis de chocolats & fromages qui ne fût arrivé à temps... Colis arrivé hier. Il ne va pas faire long feu avec deux français affamés et un australien en guenilles (autrement dit, les survivants, les vrais de vrais, encore et toujours à Yukigaya 5).

Côté santé, je me suis réveillé avant-hier avec un bouton tout de même imposant sur la paupière de mon cher oeil droit. Piqûre ou infection, la question reste libre, et l’on ne le saura sans doute jamais (même si je penche plus pour la piqûre, au vu du nombre de bêtes qui s’infiltrent dans ma chambre la nuit, et surtout que je ne vois comment une infection pourrait apparaître d’un coup sans aucune raison). En tout cas ça gratte. Mais faut pas.

J’ai quelques autres fait amusants à partager, je vais donc vous concocter dans les heures / jours qui suivent un beau petit article...

A plus pour de nouvelles aventures.