Mes parties d'Insei : 3e partie

... et voici un beau package de toutes mes parties commentés que j'ai entré en SGF files depuis que je suis au Japon : ici, ou là

7e et 8e journées : le retour des Flaviens

Le titre se justifie surtout dans mes trois premières parties, où notamment deux auto-atari se démarqueront.
Au final, sept parties, une victoire. C'est rassurant d'avoir une p'tite victoire à laquelle s'accrocher.
Mais laissons de côté cela, et intéressons nous plutôt à deux autres parties, que je joua avec un Inseï de la classe D après les parties officielles. Et bien j'ai gagné les deux, et oui, tout simplement.

La semaine prochaine, pour quelque raison obscur, nous n'avons pas la classe d'Insei. L'occasion de travailler encore plus !

5e et 6e journées d'Insei

Une victoire, sept défaites.

Net et précis.

Plus l'on avance ce mois, et plus les têtes de classes et les nominés au niveau supérieur se détachent du reste de la cohorte... Et pour cette fois, les trois premiers, assez largement, sont trois nouveaux... Un est toujours invaincu, le deuxième ne perd que contre lui, et le troisième ne perd que contre les deux premiers.
Au moins, comme ça, le classement est clair et sans appel.

Et vu que deux de mes plus fidèles et awesome lecteurs l'ont raté, je ne perd rien à vous le dire ici :
j'ai posté un message sur mes vacances, juste en-dessous de "1ère et 2e journées : Inseïs, me revoilà !", que certains semblent avoir raté, et comme mon plaisir atteint son paroxysme, son acmé, son apogée, son summum, lorsque mon écriture et mes longues heures à travailler mon texte servent enfin leur but de partage, je m'en voudrais de vous laisser dans l'ombre.

Mon ascèse

L'étude du Go n'est pas une ligne droite, un chemin tout tracé facile à suivre, où chacun devrait effectuer les mêmes tâches pour atteindre le perfectionnement le plus rentable au ratio temps dépensé/progrès effectués.
Même au sein des professionnels, la façon dont tout un chacun devrait travailler le Go prête à controverse, et tandis que certains prônent que l'étude sérieuse des Josekis peut apporter un plus, d'autres crieront à la perte de temps.

Partant du principe que je considère comme Vrai et Correct les conseils de madame Kobayashi concernant l'étude du Go. Sachant qu'elle clame qu'à mon âge, on se doit d'étudier le plus rapidement possible, et que pour cela il faut se concentrer sur l'essentiel, qui est pour elle la mémorisation de parties de pro' et le travail des tsumegos, voilà ce que je ferai principalement.

Apprendre des parties de pro', et les retenir. C'est-à-dire, ne pas oublier les parties apprises lors de l'apprentissage d'une nouvelle, et être capable de me forger ainsi une base de parties de pro' connues par coeur, et les rejouer encore et encore, pour en comprendre le mouvement, pour en extraire chaque parcelle de géniosité qui pourrait m'éclaircir un peu plus la voie de la Compréhension du Jeu. S'il y a des commentaires, ne pas les lire : perte de temps.
Faire des tsumegos. Chercher pendant 5 minutes, et si je n'ai pas trouvé la réponse, ne pas réfléchir davantage, et regarder, comprendre et mémoriser la solution.
Un tsumego n'est pas acquit s'il n'est pas résolu en moins de 3 secondes.
Etudier les tesujis.

Se passer de l'étude des josekis, du fuseki, du yose... à vrai dire, de tout ce qui n'est pas un des trois domaines cités ci-dessus. Pas le temps pour ça. Et une partie de pro', c'est un véritable repas complet, car elles contiennent josekis et différents fusekis. Faire donc d'une pierre deux coups, et apprendre des josekis par le biais de l'étude des parties de pro'.

Amen.

3e et 4e journées

Oye, oye !
*Roulements de tambour*
Damoiselles, damoiseaux ! Voici les résultats du Week-End !

Approchez, approchez ! Écoutez l'aventure du brave chevalier Flavien, à l'armure sale et poisseuse, mais au courage éclatant et à la vertu profonde !
Lors de l’habituel tournoi, il pourfendit un unique ennemi, tombant malheureusement aux pieds des sept autres. Plusieurs luttes se sont jouées de peu, souhaitons donc que la semaine prochaine, il saura se montrer décisif dans les moments cruciaux, et portera l'estoc fatale le moment venu !

1ère et 2e journées : Inseïs, me revoilà !

Vous le remarquez, jusque dans le titre, je reprend tout à zéro.
Une nouvelle année (2009), donc, pour ma vie d'Insei. De quoi marquer le coup, et se chuchoter "Ok, à partir de maintenant, c'est parti!".
Les cours de Japonais, c'est fini, et je vais dorénavant (pouvoir) me consacrer entièrement, corps et âme, au Go.

Pour ce premier Week-end, qui se tenait exceptionnellement Lundi et Mardi, pour cause de jours fériés, c'est avec trois victoires sur sept parties que je repars. De quoi pousser un soupir de soulagement.
Avec une victoire le mois dernier, j'avais peur de m'embourber dans une série de défaites. Évidemment, prenons garde, et ne nous relâchons pas, mais c'est bon signe.

Ils ont de nouveaux formé la classe F, dans laquelle David et moi sommes. John, quant à lui, est resté dans la E lors de la séparation. Souhaitons-lui bonne chance.
Sept nouveaux ! Tous dans la classe F, comme le veut la coutume. Nous sommes donc 16 au total. Au premier tour, chaque nouveau affrontait un ancien, et pour mettre les choses au clair, ils ont tous gagné. Pas de proie facile, malheureusement.
"Comment ça malheureusement Flavien ? Tu ne dois pas compter sur la faiblesse de tes adversaires, mais uniquement sur ta force voyons !"
"Oui, oui, je sais, et je m'en excuse, mais tout de même, il est agréable de ne point se sentir l'ancre du groupe !"
"Mais allez, fais des Tsumegos et des parties de pro', et ça viendra tout seul, tu verras !"

Et bien, on verra bien !

Je vous laisse donc me couvrir de louange sur mon exploit de ce Week-end, et vous dit à tout bientôt pour de nouvelles aventures palpitantes !

Nouvel an et Noël, et pas forcément dans cet ordre là.

Tout commença un dimanche 21 décembre 2008, tandis je jouais une partie de Go avec un jeune Insei qui aime à se nommer "Angel", à ce septième étage de la Nihon Ki in, et que mon cousin entra en bondissant et en hurlant dans ce sanctuaire.

Les retrouvailles faites, nous partîmes derechef à l'Hôtel New Otani, histoire de faire quelques mondanités avec l'honorable Mme Kobayashi, de passage à Tokyo, puis direction la gare de Tokyo !
Nous nous engouffrons dans le bus de nuit, et nous voilà partis pour quelques huit heures de trajet vers Kyoto.

Kyoto, donc. Ô Kyoto, Ô toi, cité aux mille temples ! Une ville fort agréable. La centre bouillonant de la ville offre de nombreuses boutiques, et autre commerce, mais ce qui y attire vraiment le voyageur, ce sont les nombreux temples qui bordent la ville. La grande majorité se trouve à l'Est.

Nous y avons passé Noël, dans la joie et la bonne humeur, nous offrant moult cadeau l'un à l'autre. Je reçu notamment (en passant sous silence Charlie et Maki) une veste militaire de soldat russe...

Puis, dans notre folie touristique, nous allâmes à Nara où, je l'ignorais, vivent des centaines de daims, en totale liberté ! Nous vîmes entre autres le temple Todaiji, qui abrite la plus grande statue en bronze du monde (un bouddha).

Puis, de retour à Tokyo, nous y passâmes le Nouvel An, et quand la cloche sonné, c'était au centre même de Shibuya, sur le grand carrefour, que nous nous trouvions.

Comme anecdote, nous sommes allés le 2 janvier visiter le jardin de l'Empereur (dont vous avez déjà le diaporama à disposition sur votre droite) et il se trouve que, chance de chance, nous y sommes allés un des deux seuls jours de l'année où une partie désormais interdite est ouverte au public, et où l'Empereur (du Japon) y fait une apparition, brève mais intense.
Nous nous sommes contentés de suivre l'infinie procession qui partait depuis la rue, et avons partagé la joie de cette foule en liesse lorsque notre chef est apparu !

Dans une catégorie tout autre, nous avons découvert un bar très original dans le quartier de Shibuya. Ouvrez grand vos oreilles, n'écoutez que moi, et emplissez-vous du nom de l' "Alcatraz Medical Prison". Un bar à thème (le thème... c'est l'Alcatraz prison ! Bon, ok, on sait pas pourquoi ils mettent un Medical dans l'tas, mais faut bien avouer que c'est bien plus cool avec !) très spécial, très sympa.
On vous met dans une cellule, avec barreaux et tutti quanti. Nous devons appeller le serveur à coup de bar de fer sur nos barreaux métalliques.

Trève de bavardage, place aux photos, ersatz de vie :
Cinq nouveaux diaporamas :

- Kyoto
- Nara
- Ueno (un quartier de Tokyo)
- Alcatraz Medical Prison
- La cérémonie de l'Empereur !