mercredi 25 février 2009

Nouvelles aventures, nouvelles photos.

Oye damoiseaux et damoiselles, 4 nouveaux diaporamas vous tendent les bras et les pixels !

- Disneyland ! Les attractions n'étaient pas aussi magique que je l'espérais, et seuls quelques unes m'ont réellement amusé. Ce qui est assez logique, le parc étant plutôt destiné aux enfants en bas-âge. Mais qu'importe, je me devais d'aller flâner dans un Disneyland au moins une fois dans ma vie, et bien qu'il me semble en avoir déjà visiter dans ma tendre jeunesse, je n'en gardais aucun souvenir.





- Nikkô. Au Nord de Tokyo, il y faisait bien froid ! J'y ai vu la neige pour la première fois au Japon. La ville en elle-même n'est vraiment pas attirante, sorte de ville industriel-montagneuse, avec d'immenses rues et d'imposants buildings gris carrée. Les temples valaient toutefois le coup d'oeil.





- Kamakura. Au Sud de Tokyo, il y faisait chaud. Tant que j'ai même enlever ma veste durant la visite ! La ville avait une atmosphère beaucoup plus agréable que Nikkô, et l'océan qui cotoie la ville ajoute à son charme. Il y a dans cette ville une fameuse statue en bronze d'approximativement 14 mètres d'un Buddha en position du Lotus. Il était même possible de rentrer à l'intérieur de l'édifice. Rien d'intéressant dans son antre, hélàs.





- Tokyo Pixels : Divers. Un regroupement de photos prises dans différentes parties de Tokyo, sans lien avec aucun des endroits précisémments touristiques que j'ai eu la chance de visiter. J'ose espérer que vous y trouverez cependant des photos rafraichissantes voire amusantes, et cela vous permettra de souffler un peu en chassant les éternels photos de Temples et autre décoration grandiloquante.





Je vous invite donc à aller vous promener sur ces 4 nouveaux diaporamas.
En bonus, je vous met ici-bas quelques vidéos :


Nouilles volantes !





Traversez le carrefour de Shibuya !





Parcours de l'attraction "It's a small World" de Disneyland :

lundi 23 février 2009

13e et 14e journées

1 victoire, 7 défaites.

Et pour compenser mon laconisme, une petite plaisanterie trouvé sur internet :

samedi 21 février 2009

Âge coréen




Konnichiwa minna san.

Vous voici sur le point d'apprendre quelque chose d'étonnant, de cocasse, de saugrenue, et - si j'ose dire - d'assez potentiellement éventuellement intéressant.
Alors que votre serviteur buvait et mangeait en compagnie d'amis dans un petit bar Japonais - lieu délicieux s'il en est, car malgré un affreux service, tout y est à 300 Yen - j'y appris ce fait dont je vous ai mentionné l'existence quelques lignes plus tôt.

J'introduis à présent dans cette histoire le personnage de Mikyoung, charmante coréenne aux traits gracieux, et à la voix élégante. Dans ma classe de Japonais à mes débuts, elle nous avait quitté pour rejoindre la Corée ; mais la revoilà pour un voyage d'une semaine. Mais passons les détails.
Et donc, chemin faisant, elle m'annonce avoir 22 ans. Je lui dit en avoir 20. Et là vient l'élément choc : elle aussi est née en 1988 !
"Fichtre, damned" m'exclame-je. "Quelle sacrée surprise, je suis tout éberlué" poursuis-je. Je m'enquérais donc rapidement du pourquoi.

Et en voilà l'explication (le tout s'étant fait un Japanglais (à vrai dire, plutôt en Japonais, mais avec quelques points traduits par un ami (car cette chère Mikyoung ne parle pas un traître mot d'anglais, mais se trouvait présent un autre ami (Andreas) qui parle plutôt correctement les deux idiomes)) :
En Corée, à certains endroits, on est âgé d'un an à sa naissance, mais partout, on acquiert un an de plus au début de l'année, peu importe le jour ou le mois de sa naissance. Ce qui peut nous amener logiquement à deux ans de différence.
Car, dans les faits, je suis plus vieux qu'elle (étant née en Mars et elle en je-sais-plus-quel-mois-mais-après-Mars-ça-c'est-sûr).

Moi qui comptait garder cette anecdote pour la placer l'air de rien dans un "Anecdotes, facéties & autres péripéties", je suis bien content finalement d'en avoir fait un article un part, car de cette façon cette nouvelle prend une importance bien plus grande, et marquera vos mémoire d'autant plus.

lundi 16 février 2009

11e et 12e journées

6 défaites, 1 victoire. J'aimerais dire autre chose, mais c'est le matin et me voilà en panne d'inspiration. Ah, ici, il fait plus chaud. Samedi notamment, nous avons eu le droit à une journée parfaite, avec un beau soleil - mais ça, c'est courant ici - et une chaleur telle que seul un tee-shirt était nécessaire.

mercredi 11 février 2009

Anecdotes, facéties & autres péripéties, 4e partie

Quelle rapidité chez la voirie japonaise ! Un jour que j'allais à la Nihon Kiin, je vis plusieurs hommes et machines qui s'affairaient à réparer la route devant le bâtiment. Il n'y avait que gravier. A ma sortie, le bitume était coulé et séché.

Je suis allé au coiffeur, dans mon quartier tranquille de Yukigaya, et ce fut une expérience très agréable ! Car, non content de me couper les cheveux, j'eus le droit à un massage, épaule et dos, et au rasage de ma barbe.
En sortant de ce même coiffeur, je vis un spectacle assez surprenant. Un vieil homme, cheveux blanc, traits tirés, dos voûté, était entouré de trois jeunes hommes, bien bâtis, vêtu d'un costard, les cheveux gominés. Il parlait à chacun d'entre eux individuellement, et par trois fois le jeune qui s'était vu donné un ordre acquiesçait d'un air solennelle, et partait en courant dans je ne sais quelle direction. Ma première rencontre avec des Yakuzas, sans doute.

Dans la famille japonaise, la femme tient la laisse ! Notre professeur de Japonais nous a raconté que dans un couple, c'est la femme qui s'occupe du budget, même si seul l'homme rapporte le pécule. Il nous a raconté que lui devait donné 1000 yen par jour à sa femme, et qu'il économisait dans une petite tirelire pour pouvoir aller boire du sake (alcool de riz) avec ses amis une fois par mois.

La Tektonik, et les bonhommes casquette vissé sur la tête cherchant de perpétuelles bagarres n'ont pas encore pris pied sur l'Île du Poisson-Chat ; une joie de chaque instant.

Le 3 mars, date de mon anniversaire, est aussi la fête des Poupées et des filles au Japon.

Tobi, un de mes coloc, allemand, travaille dans une entreprise japonaise. Il a été témoin d'un spectacle nous en disant un peu plus sur la mentalité japonaise :
son patron est venu dans la salle où il travaillait, et à parlé longuement avec un de ses collègues, sur un ton très posé, sans qu'aucune émotion ne paraissent sur son visage. Quand il partit, Tobi - qui ne parle pas japonais - a demandé ce qu'il s'était dit. Et apparement, on lui aurait répondu que la patron était très énervé, et que son collègue venait de recevoir une réprimende très sévère.

Ô Chine, berceau du Go. Quand ici, contrairement à ce qu'on peut s'imaginer, certaines personnes ignorent ce qu'est le Go, le Weichi (nom chinois du Go) à toujours une forte emprise sur l'Empire du Milieu. Roki, un camarade de ma classe de Japonais, connaissait les noms de Gu Li, Lee Chang Ho, et Lee Se Dol par exemple. Evidemment, ce sont de gros pontes du milieu, mais sans jouer au Go, savoir de tels noms n'est pas chose si évidente. Il m'a dit que dans les news chinoises, des informations sur le monde du Go étaient transmises.

8 400 000 yen pour un goban. Soit environ 730 561 euros. Voilà le prix d'un goban que j'ai vu dans l'exposition de Fujisawa Shuko, dont je vous avais livré quelques photos.

Les vendeurs sont nombreux, et toujours prêt à vous parler, tentant de vous faire consummer. Une attitude qui m'exaspère, et qui me fait fuir. Attitude qui est malheureusement la loi dans les magasins de Tokyo.
Exemple, me baladant tranquillement dans Shibuya, je vis un étalage devant un grand magasin vendant colliers et autre babioles. Je n'avais aucune intention d'acheter, mais le stand m'intrigua, les objets présentés étaient assez singuliers. J'observe quelques secondes : un couple seulement, pas de vendeur à l'horizon. Parfait. J'y vais.
Mais voilà, à peine ai-je le temps de promener mes yeux quelques instants, que la femme du couple part. L'homme reste. Le temps que je comprenne, il était trop tard. L'homme bondit sur moi et m'agresse de son plus beau sourire. Je m'enfuis donc.
Le comportement le plus culotté auquel j'ai eu droit fut aussi à Shibuya. Marchant tranquillement, j'apercois dans un magasin au fond une écharpe assez étrange qui me fit stopper tout au plus deux secondes. Et paf, voilà qu'un grand noir costaud me pousse littéralement dans le magasin en m'expliquant dans un anglais qu'on est tellement les meilleurs potes du monde, et que son magasin est génial, etc etc. Me voilà donc forcé à entrer dans un magasin hip-hop avec du rap à fond dans les sonos, entouré de trois de ses compères. Je fuis.

Parfois, j'ai vraiment l'impression que les japonais ne font aucun effort pour comprendre. Je veux bien que je ne maitrise pas leur langue à la perfection, et que parfois des mots manquent à ma phrase, mais il n'est pas si difficile de faire un minimum de réflexion pour comprendre où je veux en venir. Typiquement, quand je dis à un officier de gare (qui réside dans une petite case, et dont le job est de donner leur chemin au manant) le nom d'une station, parfois ils ne comprennent pas où je veux en venir. Dans un Starbucks, demandant un Frapuccino Vanilla, je me retrouva avec un Cappucino Vanti...

Dans un bar, j'aperçus un match de foot, Japon-Suède (5-1 pour le Japon soit dit en passant). Le fait marquant est qu'à la fin, lorsque le capitaine saisit la coupe pour poser, deux énormes cannettes de bière en carton (les sponsors) vinrent se planter autour du joueur, pour les photos.
Une idée intéressante à noter : à la fin, il y a comme chez nous les traditionnelles interviews de joueurs par un journaliste en quête de réponse banale, sauf qu'ici, l'interview est relié directement sur les imposants haut-parleurs du stade, et ainsi tout le stade entend ce qu'il se dit.

On sait que les japonais sont très respectueux, et peuvent saluer un supérieur pendant des heures. Mais je supposais des limites à cette pratique. On dirait que j'eus tort, car je vis à la gare de Shinjuku une fille au téléphone - je répéte bien, au téléphone, personne autour d'elle - qui parlait en opiniant du chef, se courbant très bas, à chacun de ses hai (oui).

Dans les trains, silence totale. Vraiment, pas une goutte de bruit.


dimanche 8 février 2009

9e et 10e journées

Une victoire pour sept défaites.
Pas d'inspiration pour ce message, mais bientôt un nouvel article, promis.